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not that dumb after all. 06|2016. mardi 28, 3:28 salut. ca fait tellement longtemps que je suis pas venue que les toiles d'araignées se sont manifestées sous forme de commentaires spam. j'aimerais juste annoncer quelque chose que je ne croyais pas possible: j'ai obtenu cette ****** de licence. c'est en revenant ici que je me suis dit que pour une fois, je pourrais écrire à nouveau à propos de ma vie au lieu de poster de jolis textes qui ne sont pas les miens, et quelque chose de cool en plus de ça. dans le fond, c'est rassurant de l'avoir eue. toute l'anxiété et la fatigue accumulée, tous ces moments où j'en pouvais plus, où j'avais juste envie de tout abandonner et ne rien faire de ma vie... tout ça, c'était pas vain. c'est ma récompense. c'est la preuve que la fille stupide et moins bonne que les autres que j'ai toujours eu l'impression d'être mérite sa place dans la cour des grands. alors oui, je voulais m'arrêter mais le système ne marche pas comme ça. et malgré ces 2 années et demi, perdues d'un côté mais pleines d'expériences de l'autre, je suis reconnaissante. parce que maintenant j'ai enfin trouvé un objectif vers lequel avancer, et si je suis encore perdue car dieu sait que je me perds souvent (et nombreux sont les articles qui en témoignent ici x) , maintenant, je n'ai plus qu'à marcher sur la route que j'ai choisi. et espérer arriver au bout. j'ai toujours été une petite fille dans un corps de jeune femme. (car la paire de boobs ne trompe pas) je ne sais pas si je vais réussir à être plus que ça, mais en tout cas, j'ai l'envie d'avancer avec ce(s) bagage(s) là, alors, c'est déjà ça! ca tu vois, c'est ma vie. 1 speaker dilettante du soir, bonsoir. 02|2016. mercredi 17, 2:34 peut-être que breton remonte dans mon estime. juste un peu. " la pluie seule est divine, c'est pourquoi quand les orages secouent sur nous leurs grands parements, nous jettent leur bourse, nous esquissons un mouvement de révolte qui ne correspond qu'à un froissement de feuilles dans une forêt. les grands seigneurs au jabot de pluie, je les ai vus passer un jour à cheval et c'est moi qui les ai reçus à la bonne auberge. il y a la pluie jaune, dont les gouttes, larges comme nos chevelures, descendent tout droit dans le feu qu'elles éteignent, la pluie noire qui ruisselle à nos vitres avec des complaisances effrayantes, mais n'oublions pas que la pluie seule est divine. ce jour de pluie, jour comme tant d'autres où je suis seul à garder le troupeau de mes fenêtres au bord d'un précipice sur lequel est jeté un pont de larmes, j'observe mes mains qui sont des masques sur des visages, des loups qui s'accommodent si bien de la dentelle de mes sensations. tristes mains, vous me cachez toute la beauté peut-être, je n'aime pas votre air de conspiratrices. je vous ferais bien couper la tête, ce n'est pas de vous que j'attends un signal ; j'attends la pluie comme une lampe élevée trois fois dans la nuit, comme une colonne de cristal qui monte et qui descend, entre les arborescences soudaines de mes désirs. mes mains, ce sont des vierges dans la petite niche à fond bleu du travail : que tiennent-elles ? je ne veux pas le savoir, je ne veux pas savoir que la pluie comme une harpe à deux heures de l'après-midi dans un salon de la malmaison, la pluie divine, la pluie orangée aux envers de feuilles de fougère, la pluie comme des oeufs entièrement transparents d'oiseaux-mouches et comme des éclats de voix rendus par le millième écho. mes yeux ne sont pas plus expressifs que ces gouttes de pluie que j'aime recevoir à l'intérieur de ma main : à l'intérieur de ma pensée tombe une pluie qui entraîne des étoiles comme une rivière claire charrie l'or qui fera s'entretuer des aveugles. entre la pluie et moi il a été passé un pacte éblouissant, c'est en souvenir de ce pacte qu'il pleut parfois en plein soleil. la verdure c'est encore de la pluie, ô gazons, gazons. le souterrain à l'entrée duquel se tient une pierre tombale gravée de mon nom est le souterrain où il pleut le mieux. la pluie, c'est de l'ombre sous l'immense chapeau de paille de la jeune fille de mes rêves, dont le ruban est une rigole de pluie. qu'elle est belle, et que sa chanson, où reviennent les noms des couvreurs célèbres, que cette chanson sait me toucher ! qu'a-t-on su faire des diamants sinon des rivières ? la pluie grossit ces rivières, la pluie blanche dans laquelle s'habillent les femmes à l'occasion de leurs noces, et qui sent la fleur de pommier. je n'ouvre ma porte qu'à la pluie pour me délivrer enfin et, lorsque je tends mes filets aux oiseaux du sommeil, j'espère avant tout capter les merveilleux paradis de la pluie totale, l'oiseau-pluie, comme il y a l'oiseau-lyre. aussi ne me demandez pas si je vais bientôt pénétrer dans la conscience de l'amour comme certains le donnent à entendre, je vous répète que si vous me voyez me diriger vers un château de verre où s'apprêtent à m'accueillir des mesures de volume nickelées, c'est pour y surprendre la pluie au bois dormant qui doit devenir mon amante. " "la pluie seule est divine" poisson soluble andré breton books, movies.. 2 speakers du milka et des livres. toute la vie. 02|2016. dimanche 7, 0:46 il y a des thèmes et des courants en littérature que j'ai toujours détesté aborder. très spécialement le surréalisme. mais, avec un peu de guidance pour trouver le bon angle de lecture, ça peut être pas mal. je reste sceptique sur les bords. mais, c'est aussi parce que j'étudie les bords de ce surréalisme. j'aurais pourtant dû être une adepte: briser les codes de la littérature, prôner un esprit libre, une écriture libre, l'émancipation... mais team hugo un jour..! allez, des bisous. " vous ne comprenez pas. elle est comme le coeur d'une fleur sans coeur. " nadja andré breton petits billets. 1 speaker muette. 11|2015. samedi 14, 2:11 si vous saviez comme j'ai mal. qu'un endroit tel que le bataclan, lieu de musique, de partage, d'émotions positives soit ce soir le théâtre d'une boucherie sans précédent. depuis bientôt 4h, les sirènes sonnent dans les rues. un quartier où je me trouvais pas plus tard qu'aujourd'hui même... j'ai mal. j'ai mal qu'un lieu de plaisir et de divertissement, où j'ai moi-même été plus d'une fois, prenne la forme d'un cauchemar cette nuit. j'ai la boule au ventre, parce que ça aurait pu être un autre concert, un autre jour, un jour où j'aurais pu y être... humanité, monde, que se passe-t-il ? 2 speakers you'll never be alone again..? 08|2015. dimanche 30, 2:31 hey. j'espère que vous avez passé un bel été, meilleur moment de l'année n'en déplaise à cynicalsmile qui préfère la pluie. je sors du film 'we are your friends' de max joseph et j'ai été inspirée, chose bénéfique puisque ça fait un moment que je ne suis pas venue ici. déjà, j'ai adoré ce film. l'air de rien, il ne parait pas sérieux, juste une bande de potes ensemble, dont l'un est dj. leur vie se résume à la fête, n'ayant pas grand chose d'autres à faire. mais plus le film avance et plus on va loin, on explore autant dans les expériences de vie que dans le processus de création de la musique électro, bien qu'on reste au seuil de l'apprentissage. si vous trainez souvent ici, vous savez que mon opinion peut vite être faussée lorsqu'il s'agit de musique haha, mais il n'y a pas que ça dans ce film court mais efficace pour conclure l'été. curieusement, comme il est question d'amitié et que j'y porte une attention toute particulière à défaut d'avoir autre chose, ça a fait écho à deux autres choses : une conversation nocturne que j'ai eu et au début de la saison 1 de suits, avocats sur mesure (je conseille, c'est plutôt original! toutes les saisons ne sont pas parfaites mais elles sont courtes et l'esprit se laisse séduire facilement par les dialogues. bref, stop pub) . voyez-vous, dans cette série, mike a un meilleur ami du nom de trevor et dans le fond, trevor gâche la vie de mike. mais faut dire que le petit mikey est... influençable. bref, je ne vais pas vous gâcher l'histoire. quant à ma conversatio